GUIDE DIAMANTS - Héloïse et Abélard

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John Kensington

john@kensington.com

2175 NW Wellsborough Avenue
Apt. 209
16435

Hoboken, NJ
United States

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TOUT SUR : Les diamants

Chez Héloïse & Abélard, le diamant est roi ! 

Recyclés de bijoux de seconde main, nos diamants éthiques suivent en tous points l’ensemble des caractéristiques des diamants « neufs ». Le diamant est la pierre la plus populaire et plus symbolique au monde.


Découvrez toutes ses facettes.

L'histoire du diamant

La naissance des diamants

- La croûte terrestre fait moins de 40 km d’épaisseur, c’est là que se forment les rubis, saphirs et émeraudes.

Pour trouver les diamants, il faut aller beaucoup plus profond : près de 200 km vers le centre de la Terre. Les scientifiques mesurent la pression en pascals, et là où les diamants se forment, la pression est de 5 à 6 gigapascals, soit l’équivalent de 80 éléphants sur votre gros orteil.


- Toutes les pierres précieuses sont formées d’une combinaison d’éléments, le diamant n’en est formé que d’un seul : le carbone.

Le diamant est le fruit d’une cristallisation qui nécessite énormément de temps et d’énergie : littéralement plus de 1000 degrés Celsius sous une pression de 75 tonnes par cm².


- Tous les diamants que l’on retrouve à la surface de la terrestre ont été formés entre il y a entre 1,5 et 3,5 milliards d’années, soit entre 25 et 75 % de l'âge de la Terre. Les plus anciens diamants ayant pu être datés précèdent la vie sur Terre.


Les diamants se forment à près de 200 km vers le centre de la Terre (contre 40km pour les rubis, saphirs,...) :


L'histoire de la taille du diamant

À l'origine sous leur forme brut, les diamants étaient considérés comme des talismans : on croyait qu’ils protégeaient leur propriétaire et perdaient leurs pouvoirs si taillés.


- La taille du diamant débute au Moyen-Âge (14ème siècle), avec un polissage très superficiel de la pierre qui lui donne un peu d’éclat. La « taille » suit la forme naturelle du diamant : on aplanit les faces. On l’appelle « point cut ».


- Au 15ème siècle, la taille en table épaisse devient la première véritable taille du diamant. Le sommet de la « pyramide » du diamant brut disparaît, et on commence à facetter les arêtes. C’est la « French ou Table cut ».


- Au 16e siècle, la taille en « huit huit » se développe : 1 table et 8 facettes.


On l’améliore ensuite en ajoutant 9 facettes sur la « couronne » du diamant (la partie entre la « table » et la « culasse » du diamant). Avec la taille Mazarin les diamants commencent à BRILLER !


- Vers 1700, la « taille Perruzi » apparaît : elle est l’ancêtre de la taille moderne brillant mais elle suit encore la forme naturelle du brut, elle est plus carrée, ou « coussin » que ronde.


- Vers 1750, le roi Louis XV charge son joaillier de créer un diamant taillé à la forme de la bouche de sa maîtresse Madame de Pompadour : la taille « marquise » ou « navette » est née !


Puis, la taille Peruzzi évolue jusqu’à compter 58 facettes comme les tailles modernes ; elle est en vogue de 1825 à 1900. Le monde anglo-saxon la nomme taille « old mine », les Francophones évoquent la « taille coussin ».


- En 1919, la taille ronde brillante, la taille « moderne » est inventée par un mathématicien, Marcel Tolkowsky. Il publie les proportions idéales d'un diamant. Cette taille compte 58 facettes et est considérée comme la base de la « taille moderne » qui sera optimisée progressivement dans les décennies suivantes notamment avec l’avènement de la taille au laser, en vogue depuis les années 80.



Les mines de diamants

Les diamants sont passés inaperçus pendant des millions d’années, avant que leurs gisements ne soient découverts et exploités.

L'histoire des diamants commence en Inde, il y a plus de 3000 ans.


- Les toutes premières références au diamant y sont retrouvées, dans des manuscrits bouddhistes datant de 400 avant Jésus-Christ.

À l'époque, les diamants servent à orner des objets religieux, et on leur attribue des pouvoirs magiques et protecteurs.


- Jusqu'au début du 18e siècle, l'Inde constitue la SEULE source de diamants au monde !

Trois zones principales existent, et la plus connue d’entre elles est le Golconde (le nom de la ville autour de laquelle se trouvaient les gisements).

Jean-Baptiste Tavernier, voyageur, négociant et fin connaisseur des pierres sera le premier à s'y rendre dès 1640 et en rapporter des diamants en France. Il raconte que les pierres y sont les "plus nettes et les plus blanches d'eau".


- Aujourd’hui encore, les diamants de Golconde fascinent les collectionneurs et passionnés de joaillerie : il y aurait été extrait depuis les années 1720 quelques-uns des diamants les plus limpides et parfaits du monde, avant de ne plus y trouver que quelques rares pierres avant son extinction complète vers 1948.


- Le commerce du Diamant de l'Antiquité jusqu'à l'époque moderne et contemporaine épuise donc les gisements Indiens.

Ensuite, les gisements du Brésil sont découverts et alimentent le marché occidental jusqu'à la fin du 19e siècle, date de la découverte des gisements sud-africains. L’Afrique devient l’exportateur majeur au 20e siècle.


- Aujourd’hui la Russie (ou le premier diamant a été découvert en 1829) est le plus gros producteur de diamants au monde. Viennent ensuite le Bostwana, le Canada et l’Australie (qui est d’ailleurs la seule source importante connue de diamants roses).


Les diamants éthiques

Il existe aujourd'hui plusieurs alternatives.


- Les diamants de laboratoire :

Ils visent à reproduire la structure des diamants naturels et sont esthétiquement strictement identiques à un diamant naturel.

Les diamants de synthèses sont fabriqués chimiquement en laboratoire et suivent les mêmes critères de qualité que les diamants naturels : les distinguer des diamants naturels devient de plus en plus difficile. Le prix d’un diamant de synthèse est entre 30% à 50% moins élevé que celui d’un diamant naturel.


Les diamants de laboratoire sont une alternative éthique tout à fait intéressante, même si certaines questions subsistent, notamment sur leur prix, leur valeur et leur impact écologique.


- Les diamants de seconde-main :

Chez H&A, nous préférons réutiliser plutôt qu’extraire ou fabriquer.

Nous dénichons or et diamants rares de haute qualité qui sommeillent sur des bijoux existants et leur donnons une seconde vie sur sur nos compositions asymétriques.


L’utilisation des pierres de seconde main est une pratique qui a toujours existé mais qui s’est accélérée au XIIème siècle : au Moyen Âge et à la Renaissance, les pierres étant rares et les bijoux représentant un investissement financier important, les nouvelles parures comportent souvent des bijoux anciens réutilisés ou réadaptés.


Les avantages d’une telle pratique sont nombreux. Réutiliser des matières en circulation dans un périmètre local réduit l’impact écologique de l’extraction et des flux internationaux. Cela réduit également l’impact social, puisque ces matières ont déjà été extraites il y a plusieurs décennies voire des siècles. Les bijoux de seconde main ou les bijoux upcyclés n’alimentent en aucun cas l’extraction actuelle.


L'utilisation du diamant en joaillerie

La bague de fiançailles


Offrir un bijou à celle que l’on aime est une coutume très ancienne. Les premières bagues de fiançailles remontent à l’époque romaine.


Tout commence en Égypte. Souvent faite d’agate (pierre fine) ou d’or, la tradition était de la porter à l’annulaire de la main gauche. La croyance était que la “veine d’amour” reliait ce doigt directement au cœur !


À l’antiquité romaine, l’homme et la femme échangeaient un simple anneau en fer ou en or sans pierre précieuse. Différent des solitaires diamants que nous avons l’habitude de voir aujourd’hui : il était commun de recevoir un simple anneau en fer, symbole de l’amour sans fin. Cette tradition perdure jusqu’au Moyen-Âge.


En 1477, la bague de fiançailles évolue : sertie de diamants, elle est offerte à Marie de Bourgogne, fiancée à l’archiduc Maximilien d’Autriche.

Sertie de diamants formant un M, elle fera évoluer la tradition des fiançailles : le diamant, choisi pour sa dureté exceptionnelle, devient le symbole de la fidélité.



Au 18e siècle, les bagues de mariage sont de + en + travaillées, et l’usage des diamants devient commun. Elles s’ornent de plusieurs pierres, et on y retrouve souvent les symboles liés à l’amour, des initiales serties de diamants ou encore des perles fines.

Certaines sont aujourd’hui connues sous le nom de “Pompadour”, “Toi et Moi”...


L'expansion économique et les découvertes de mines marquent ensuite une nouvelle étape dans la qualité des bagues de fiançailles : la taille du diamant se perfectionne, les montures s’aèrent, les pierres brillent encore plus.


Dans la joaillerie actuelle, les formes solitaires, Pompadour, Toi et Moi ou encore Marguerite sont toujours présentes. Elles ont traversé les siècles et nous nous en inspirons encore aujourd'hui, en conservant leurs structures ou en les revisitant.

La bague de fiançailles en diamants reste une tradition qui se perpétue dans tous les pays du monde. Un symbole qui a une signification toute particulière...


BAGUES DE FIANÇAILLES

Le sertissage des diamants

Il existe différents types de sertissage.


- Sertissage Griffe

Notre favori… et celui que nous utilisons la plupart du temps.

Le serti griffe consiste à enserrer une pierre avec au minimum 3 griffes. Les sertissages les plus classiques comprennent 4 à 6 griffes, mais peuvent monter jusqu’à 8 ou plus !

Attention : le nombre de griffes ne garantit pas la qualité du sertissage. Ce qui compte, c’est leur positionnement et la main du joaillier qui les travaille et rabat le métal sur les pierres. Sur des petites pierres, 3 griffes bien positionnées assurent un bon serti.


Sécurisant et parmi les plus discrets et esthétiques, il est le plus utilisé en joaillerie, notamment pour alliances et bagues de fiançailles.

Il est particulièrement adapté au diamants : il laisse passer beaucoup de lumière au travers de la pierre et permet donc une brillance maximale.


- Sertissage Clos

Le serti clos est une technique simple : elle consiste à entourer la pierre d’une fine bande de métal. Très solide, c’est un intemporel dans le monde de la joaillerie.


Il est à éviter pour les pierres de plus petite dimension : le risque serait d’étouffer la pierre avec le métal et lui empêcher de capter la lumière.


- Sertissage Grain

Le serti à grains est également connu sous le nom de “pavage”.

Le sertisseur creuse le métal pour fixer les diamants puis soulève des “grains” rabattus sur les pierres incrustées dans la monture.


Un sertissage plus technique : l’objectif est d’obtenir des grains réguliers et de la bonne taille pour que le bijou tienne dans le temps !


- Sertissage Rail et Barrette

Le serti rail, très résistant, consiste à juxtaposer plusieurs petits diamants en plaçant les pierres entre deux rails de métal. Ce serti donne un style classique et minimaliste au bijou.


Le sertissage barrette est une variante du serti rail : les pierres précieuses sont encastrées entre deux parois parallèles qui laissent entrevoir la partie supérieure des diamants.



Les certifications

- Certification des ateliers de joaillerie :

Notre atelier de fabrication est certifié par le Responsible Jewellery Council (RJC). Le RJC est une organisation internationale indépendante qui regroupe de nombreux fournisseurs travaillant dans les secteurs de la bijouterie, de la joaillerie et de l’horlogerie. Son objectif est de contrôler les pratiques responsables des entreprises certifiées. Les membres doivent respecter une charte extrêmement stricte sur toute la chaîne de fabrication et d'approvisionnement des matières précieuses.


- Certification des diamants :

Nos diamants sont certifiés par le GIA ou le HRD lorsque leur caratage est supérieur à 0,30 carat : nous suivons les mêmes critères que ceux des grandes Maisons.

Le GIA (Gemological Institute of America) a une autorité sur les diamants, les pierres de couleurs et les perles dans le monde entier. Créé en 1931, il s’agit du laboratoire à l’origine des « 4C » (Cut, Clarity, Color, Carat) et l’International Diamond Grading System, aujourd’hui standards pour l’évaluation des diamants.


- Il existe également une certification pour l'or 18 carats :

Notre or 18 carats est recyclé et traçable, certifié Chain-Of-Custody (COC).

Nous fabriquons l’ensemble de nos bijoux à partir d’or 18 carats (rose, jaune ou blanc) recyclé.

Définir la qualité d'un diamant avec les 4C

Carats (Poids)

Le diamant possède sa propre unité de poids : on le mesure en Carat. Celui-ci a été fixé en 1907 par convention et établit que 1 carat équivaut à 0,20 grammes, soit 5 carats pour 1 gramme.


Colour (Couleur)

La couleur d’un diamant est mesurée sur une échelle de couleurs qui comprend 23 nuances classées de D (les diamants parfaitement blancs) à Z pour les diamants les plus jaunes. Le GIA (Gemological Institute of America) classe les diamants en 5 familles de couleur allant du blanc parfait au jaune léger. 


Chez Héloïse & Abélard, nous utilisons uniquement des diamants classés G qui signifie “Blanc Extra” ou H “Blanc” : quasi-incolore, invisible à l’oeil nu sauf par comparaison avec un diamant de couleur supérieur, afin de vous garantir un rendu d’une très grande qualité.


Clarity (Pureté)

La pureté d’un diamant est mesurée sous lumière spéciale avec une loupe. Tous les diamants présentent des imperfections (des inclusions au cœur de la structure du diamants qui sont apparus lors de sa formation), très petites et invisibles à l'œil nu. La pureté de la pierre est déterminée en fonction de leur position (internes, externes) et leur taille.


En termes de pureté, nos diamants recyclés varient de Vs à Si. Cela signifie que nos diamants contiennent de très petites inclusions, difficilement visibles avec un loupe grossissante x10, et jamais visibles à l'œil nu.



Cut (Taille)

Il existe plusieurs tailles (ronde, princesse, ovale, baguette, poire…), qui exploitent au mieux la brillance du diamant brut extrait de la mine. La qualité de la taille du diamant, quelque soit la forme choisie, affecte beaucoup sa brillance et est donc de la plus haute importance.


La qualité de nos diamants recyclés

- La qualité de nos diamants de seconde main est la même que celle des diamants de première main : un diamant est éternel, sa qualité ne s'altère pas dans le temps. Chaque diamant sélectionné est analysé et contrôlé par nos experts avant d'être serti sur nos bijoux.


- Nos critères qualité pour sélectionner nos diamants recyclés suivent les mêmes standards que ceux des plus grands joailliers. 


- En termes de couleur, nos diamants de seconde main varient de G à H. La couleur G signifie "Blanc Extra" : incolore à l'oeil nu une fois serti. La couleur H signifie "Blanc" : quasi-incolore, invisible à l'oeil nu sauf par comparaison avec un diamant de couleur supérieure.


- En termes de pureté, nos diamants recyclés varient de Vs à Si. Cela signifie que nos diamants contiennent de très petites inclusions, difficilement visibles avec une loupe grossissante X10, et jamais visibles à l'oeil nu.


- À partir de 0,3 carat, un certificat de garantie de la qualité du diamant établi par un organisme indépendant (GIA ou HRD) est fourni à l’achat d’un bijou Héloïse & Abélard et propose un descriptif précis de la pierre (dimensions, couleur, pureté,...).

La taille des diamants

Le diamant taille brillant (Full Cut)

Le diamant taille brillant rond est composé de 57 facettes. Il s'agit de la taille la plus courante et la plus populaire sur le marché, mais surtout de la taille la plus aboutie de toutes les formes du diamant.

Cette taille maximise la brillance et donc l'éclat de la pierre, par ses proportions, sa symétrie et son polissage.


Elle est le résultat de longues recherches d'un résultat optimal : les tailleurs de diamants ont optimisé la brillance de la pierre en ajustant la taille par des calculs mathématiques et des théories scientifiques avancées sur la réflexion de la lumière.


Son origine remonte au milieu du XVIIe siècle, lorsque les tailleurs de diamants ont commencé à utiliser des méthodes plus raffinées et plus complexes de taille des diamants. Les premières tailles brillantes étaient connues sous le nom de Mazarin, son créateur : Le cardinal Mazarin, qui fabrique en 1650 le 1e diamant taillé en croix.


À travers une série de transformations et de développement graduel au cours du XVIIIe, les diamants Mazarin ont donné naissance à la taille portugaise Peruzzi « Old mine » ou « ancienne taille européenne » des années 1700. Ce n’est qu’en 1919 que le brillant rond moderne tel qu’on le connaît, fut créé. À l’époque, on l’appelait la taille Tolkowsky du nom de son créateur, le mathématicien russe et passionné de diamant : Marcel Tolkowsky.


Les travaux de Tolkowsky en 1919 ont établi les bases des proportions idéales du diamant rond.


On distingue deux types de diamants de taille brillant, selon les époques :


- Le diamant taille ancienne :

Avant 1900 : Cela donne au diamant un style baroque composé de 57 à 58 facettes, une couronne très élevée, et une colette ouverte. Les tailles anciennes étaient la plupart du temps adaptées à la forme de leur état brut d’origine afin de minimiser la perte de matière, c’est pour cela que certaines tailles anciennes se rapprochent plus de la taille coussin que de la taille ronde.


- Le diamant taille moderne (taille utilisée chez Héloïse & Abélard) :

Cette taille dite parfaite a été finalisée dans les années 1960, après de nombreux calculs. L’objectif de cette nouvelle taille de diamant est d’obtenir la plus grande brillance. C’est une amélioration de « la taille ancienne » qui existe depuis des siècles.


Le brillant moderne accentue l'éclat et la clarté du diamant.


Le diamant taille poire

- La taille poire, goutte d’eau, larme ou encore pendeloque, combine une taille brillant et une taille marquise pour arriver à un total de communément 56 facettes : 33 facettes pour la partie supérieure et 23 pour l’inférieure.

Différentes tailles de poire existent, plus ou moins larges ou longues selon les goûts ; le plus important pour une belle pierre étant d’avoir une poire avec des côtés bien symétriques.


- L’origine de la taille poire date du 15ème siècle avec la taille Briolette, une poire en 3D.

Ce n’est que vers les années 1900 que la taille poire que nous connaissons aujourd’hui apparaît : uniquement le dessus de la pierre est bombé, afin d’optimiser la réflexion de la lumière pour l’oeil et donc obtenir une meilleure brillance.


- Cette taille de pierre exige un excellent savoir-faire pour éviter ce que l’on appelle “l’effet nœud papillon” : l’apparition de zones d’ombres qui peuvent ressembler à un nœud papillon au centre de la pierre.

Pour éluder cette zone d'ombre, le lapidaire doit respecter une inclinaison de facettes bien précise.


DIAMANTS TAILLE POIRE

Les diamants taille baguette et taille trapèze

- La taille Baguette

Ce diamant a une forme longue et rectangulaire et sa taille compte 14 facettes.

Datant du 15 ou 16e siècle, elle doit son nom au mot bague, mais fait aussi référence à la forme allongée du pain Baguette.

Elle devient rapidement adorée des maisons royales pour les couronnes et bijoux royaux, et deviendra une taille très populaire dans la période Art Déco.


- La taille Trapèze

Ce diamant, quant à lui, a une forme trapézoïdale, c’est-à-dire une sorte de rectangle avec une extrémité moins large que l’autre.


Pour les différencier… c’est très simple ! Seul le diamant baguette constitue un rectangle parfait.

Il ne faut pas non plus les confondre avec une taille émeraude, qui est moins allongée, plus large, et comporte plus de facettes.


Des tailles de ce style ont été retrouvées dès la Renaissance, mais elles ont particulièrement été utilisées dans les années 1920, période Art Déco et du mouvement cubiste. Aujourd’hui, on les retrouve sur de nombreuses bagues de fiançailles ou en pavage.


LES GÉOMÉTRIQUES